 - Les spécialistes d'aide au franchissement (SAF) dont la mission est la reconnaissance et le déblaiement de berges pour le passage de blindés. Nous n'élargirons pas ce sujet. - Les nageurs d'intervention offensive (NIO) qui assurent des missions comparable aux NC de la Marine nationale, mais en eau douce (fleuves, rivières, lacs, et... égouts) et saumâtre (estuaire). - Les nageurs de combat, qui, bien qu'issus de l'armée de terre, appartiennent à la DGSE. - Le détachement d'intervention nautique (DINOPS) du 1er REG (Régiment étranger de génie) de Laudun (Gard).     FORMATION
Préselectionnés par des tests physiques et aquatiques, les candidats de l'armée de terre suivent le cours de plongeur de bord puis une formation de travaux sous-marins à l'école de plongée de la Marine nationale, suivi d'une formation d'adaptation au milieu lacustre et fluvial (13 semaines) à l'ESAG d'Angers. La formation est finalisée par un stage d'intervention offensive (plongée à l'oxygène pur) de 6 semaines.  MISSIONS
Les plongeurs de l'armée de terre sont destinés à faire face à tous types de missions dans les eaux intérieures: Aide au franchissement des engins submersibles ou amphibies, travaux subaquatiques (découpage, soudure, explosifs, outillage hydraulique), attaque et destruction tant pour des objectifs fluviaux que terrestres, missions de reconnaissances, de renseignement ou d'assaut de réseaux souterrains en zone urbaine. La SNIO du 17e RGP a ainsi reconnu les soubassements de l'aéroport de Mitrovica au Kosovo. Mais contrairement au Commando Hubert, ils interviennent plus rarement dans cadre d'opérations spéciales.   EQUIPEMENT
Combinaisons en Gore Tex ou Néoprène, combinaison Viking en zone polluée qui permettraient de "plonger dans du pétrole en toute sécurité s'il le fallait". Kayaks, Appareil respiratoire Oxygers-5.   |