Constituant le
meilleur rapport coût-efficacité de la guerre navale, les
nageurs de combat ont prouvé durant les cinquante dernières
années leur importance vitale: soldats mystérieux et redoutables,
leur puissance de destruction, tant matérielle que psychologique,
est immense. Aujourd'hui, peu de nations possèdent ce savoir-faire
guerrier qui reste l'apanage de quelques pays riverains de la Méditerranée.
![]() Capables des missions les plus difficiles, on les utilise pour les tâches les plus délicates. Ainsi, lors du putsch d'Alger en 1961, ils assureront la garde rapprochée du général de Gaulle... dormant devant la porte de sa chambre à l'Elysée. Engagés au Liban dès 1983, on les retrouve lors de l'assaut de la grotte d'Ouvéa en 1986 aux côtés du GIGN et du service Action de la DGSE, puis à Mururoa en 1995. ![]() ![]() Renseignement en territoire hostile, observation visuelle (eye on target), reconnaissance et relevé de plages ou de berges, déblaiement de chenaux d'assaut, aménagement de caches derrière les lignes. Exemple: > "Reportage-Photo" ![]() Action offensive brève et limitée: Sabotage d'installations portuaires ou côtières, neutralisation ou destruction de navires à quai ou au mouillage, appui d'opérations de débarquement. Autre volet de l'action directe: Capturer, infiltrer ou exfiltrer du personnel (agents de renseignement par exemple) ou du matériel. Exemple: > "Les nageurs de la nuit" ![]() - ![]() Interventions sur tous types de bâtiments (navires, plate-forme pétrolières, etc...) et récupération d'otages, notamment en collaboration avec le GIGN (Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale) et le GCMC (groupe de combat en milieu clos) de Lorient. Dans ce type d'action, seule la première phase est confiée au groupe d'assaut, la seconde étant du ressort des forces assermentées: police, gendarmerie (d'où le GIGN...), affaires maritimes ou douanes. Exemple: > "Arraisonnement" ![]() ![]() - Guerre non-conventionnelle (Unconventional Warfare): Large éventail d'opérations menées par des forces militaires ou paramilitaires étrangères avec le soutien des forces spéciales (équipement, entraînement, voire soutien direct) - Activités collatérales: Utilisation des aptitudes particulières des forces spéciales pour exécuter des tâches à hauts risques: assistance humanitaire, extraction de ressortissants, protection de personnalités, opérations anti-drogue, lutte contre le crime organisé, etc... Ce type d'intervention est devenu de plus en plus courant ces vingt dernières années. ![]() -- Photos © Marine Nationale |